Le Parc de la Frayère est situé sur la rive-sud du Saint-Laurent à Boucherville, tout près de Varennes. C'est là que la Rivière-aux-Pins entre dans les terres avec son flot de barbottes et de perchaudes. Il s'agit d'un lieu formidable pour tous ceux et celles qui veulent observer des oiseaux ou marcher tranquillement sur la rive du Fleuve. En effet, dans ce petit parc, on peut vagabonder sur une plage de minuscules roches noires, presque du sable. Avec un brin d'imagination, et si la lumière est bonne, on parvient presque à se croire sur une plage de vacances. Il y a là des couchers de soleil formidables et, en saison, des oiseaux migrateurs en formation qui donnent la chair de poule. Pour vous convaincre de l'intérêt du lieu, cliquer sur le titre au-dessus de l'image, lancez un diaporama et, à la fin, appuyer quelques fois sur le bouton Retour jusqu'à ce que vous retrouviez le blog.
mercredi 21 avril 2010
vendredi 9 avril 2010
Cuba, le sable d'Ensenachos
Du sable à perte de vue. Des photos de voyage plein la carte. Des insectes sur les bras, dans le cou, sur l'objectif. L'astre des vacances vient à peine d'émerger. Le trépied a été déposé dans les broussailles tropicales. Quoi photographier? Dans ma solitude, sur la belle rive, je ne repère que l'eau, le sable, les brindilles arrachées à mer ... et mes pas qui longent le tracé du tracteur chargé de nettoyer la rive. Mon temps de réflexion touche à sa fin
Caché dans une automobile
Faire de la photo de rue à la manière de grands photographes, tels Cartier-Bresson ou Brassaï relève en 2010, au Québec, de la gageure. Ça prend du talent, de l'assurance et un sacré culot car à peu près personne n'accepte de se faire photographier. L'amateur, caméra à la main, est perçu comme un voyeur, un malotru, peut-être même un pédophile. Celui qui a le malheur d'être vu, photographiant un enfant est immédiatement soupçonné. On l'aborde. On lui demande des explications. Parfois la tension monte. Ultime recours: supprimer l'image sous le regard témoin. Tout cela limite le loisir photographique et lui enlève une part d'expression.
Ce jour-là, par une pluie froide, j'ai photographié de l'intérieur d'une automobile conduite par un ami des montréalais trempés, en prenant soin, dans la mesure du possible, de ne pas photographier leur visage. Puis, j'ai appliqué au moyen de Photoshop le filtre Pinceau à sec qui tout en accentuant la grisaille du mauvais temps donne aux trois images ci-dessus l'apparence de certaines peintures du début du vingtième siècle.
Inscription à :
Articles (Atom)